Wednesday, August 20, 2008

Tous des cochons

À son sujet, le philosophe Michel Onfray parle d’oxymore. Il n’a pas tort.

[...]

Pour Delvoye, tout cela est une métaphore de notre monde capitaliste : comme le cochon qui grossit à vue d’oeil et ne cesse de s’empiffrer, nous voulons toujours consommer plus. Ainsi, dans un geste très dadaïste, Delvoye vend son art bizarre à quelques « investisseurs » qui parient sur sa future place dans l’histoire de l’art. Paradoxe : il dénonce un système qu’il utilise à merveille. Se moque-t-il de ceux qui tombent dans le piège? Va savoir. En tout cas, lui, il est végétarien et ne fume que de l’herbe. Celle qui pousse dans la cour de son atelier, sous le regard attentif de cochons empaillés.

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