Sunday, November 28, 2010

Saturday, November 27, 2010

Machtansprüche

Der existenzielle Ernst der Lage macht ... den Diskurs nicht nur unmöglich, sondern auch überflüssig, es sei denn, einer der Feinde zeigt sich geneigt, seine Identität (teilweise) aufzugeben bzw. die Objektivierung seiner Entscheidung zurückzunehmen.... Diesen Grundgegebenheiten kann niemand entgehen, so sehr er auch die Notwendigkeit des ’vernünftigen' Diskurses hervorhebt. Selbst dieser Akt hat aber einen polemischen Sinn, er... drückt... die Machtansprüche derjenigen aus, die die eigene starke Seite im Debattieren und Argumentieren erblicken, d.h. er artikuliert in sublimierter Form die Hoffnungen der Kleinbürger des Geistes, sie könnten härteren Kampfformen ausweichen, denen sie nicht gewachsen sind und in denen ihre Stimme und Existenz völlig bedeutungslos wäre.

Panajotis Kondylis, Macht und Entscheidung. Die Herausbildung der Weltbilder und die Wertfrage. Stuttgart, 1984.

Sunday, November 21, 2010

Die Bibliothek Carl Schmitt

Die Bibliothek Carl Schmitts, die 1945 schätzungsweise 6000 Bände umfasste und die in diesem Jahr von dem Gutachter Karl Loewenstein wegen ihrer Vollständigkeit zum öffentlichen Recht der Weimarer Zeit und des Dritten Reiches als „unschätzbar“ (invaluable) bezeichnet wurde, ist im Oktober 1945 von der amerikanischen Besatzungsmacht beschlagnahmt und erst 1952 wieder freigegeben worden.
Ab 1954 wurde sie dann durch grössere und kleinere Verkäufe dezimiert. Schmitt behielt einen Kernbestand, der sich heute, vermehrt um Erwerbungen nach 1945, in seinem Nachlass im Düsseldorfer Landesarchiv befindet. Die hier gebotene Titelliste versucht eine Rekonstruktion, die jedoch – der Publikationsform Internet angemessen – under construction ist. Sie krankt daran, dass nicht alle Verkäufe dokumentiert sind, und dass von denen, für die es Verzeichnisse gab, diese nicht lückenlos bekannt
sind.

http://www.carl-schmitt.de/download/biblio-cs.pdf

Saturday, November 20, 2010

Jean Thiriart, un itinéraire politique

Jean THIRIART est le père du concept d' Europe Unitaire et un infatigable militant et doctrinaire de l'unification européenne.

De 1960 à 1969, avec l'organisation transnationale européenne JEUNE EUROPE, présente dans 11 pays, le PARTI COMMUNAUTAIRE EUROPEEN (1965) et le mensuel LA NATION EUROPEENNE (1965-69), il anima la principale tentative de création d'un parti révolutionnaire européen et définit les bases doctrinales d'une nouvelle idéologie aux dimensions européennes, le "communautarisme national-européen".

A l'automne 1968, il effectue un long voyage dans les pays arabes progressistes à l'invitation des gouvernements irakien et égyptien et du Parti BAA'TH. Il y rencontre plusieurs ministres et directeurs-généraux, donne des interviews qui font la une à trois journaux gouvernementaux irakiens, une interview unique à toute la presse libanaise et à la radio-télévision de ce pays. Il participe aux travaux d'ouverture du congrès de l'UNION SOCIALISTE ARABE, le parti du Président NASSER, qu'il rencontre à cette occasion.

Le but du voyage de THIRIART était de jeter les bases d'une collaboration politico-militaire entre les pays arabes progressistes et son organisation, qui se concrétiserait par la constitution de "BRIGADES EUROPEENNES" (sur le modèle des "BRIGADES INTERNATIONALES" du KOMINTERN, lors de la guerre civile Espagnole de 1936-39) destinées à encadrer les organisations palestiniennes alors naissantes dans leur combat contre l'impérialisme israëlien. Ces Brigades Européennes auraient formé le creuset d'une ARMEE DE LIBERATION EUROPEENNE. Devant le refus du gouvernement irakien, nullement alors préparé à une telle tentative et soumis à des pressions soviétiques, THIRIART décide alors d'abandonner la politique active.

Le dernier numéro de LA NATION EUROPEENNE paraît en février 1969. De 1969 à 1981, THIRIART se consacre uniquement à des activités professionnelles, syndicales et éducatives, dans le domaine de l'optique, où il exerce les plus hautes fonctions : Président de la "Société d'Optométrie d'Europe", Président de "l'Union Nationale des Optométristes et Opticiens de Belgique", Président du "Centre d'Etude des Sciences Optiques Appliquées (CESOA)". Il siège au conseil de l'INAMI (la sécurité sociale belge) et dans plusieurs commissions de la CEE. Il était aussi le créateur en 1956 du CESOA, aujourd'hui école officielle d'optométrie placée sous l'autorité du Ministère belge de l'éducation nationale. En outre, il était membre d'honneur depuis 1975, et à titre scientifique, de la "National Eyes Research Foundation" aux USA...

Grand sportif, il avait longtemps pratiqué le parachutisme et parcouru les mers à la barre de son voilier, un ketch de haute mer, entre les mers de Turquie et d'Irlande.

De 1969 au début des années 80, THIRIART vit retiré de la politique, à deux exceptions près. En 1975, il accorde une longue interview (passée inaperçue à l'époque) à la revue LES CAHIERS DU CDPU éditée par le "Centre de Documentation Politique Universitaire" à Aix-en-Provence et dont le responsable est Michel SCHNEIDER. Et en 1978, il se lie avec Yannick SAUVEUR, responsable du CIPRE, le "Centre d'Initiative Progressiste Européen", qui lui consacre la même année sa thèse universitaire intitulée : JEAN THIRIART ET LE NATIONAL-COMMUNAUTARISME EUROPEEN.

En 1981, un attentat irresponsable d'activistes sionistes contre ses bureaux bruxellois pousse THIRIART à reprendre sa plume et à écrire de nouveau au nom de l'Europe. Cette reprise d'activité intellectuelle n'entame pourtant pas la ferme résolution de THIRIART de rester en retrait de la politique militante où il jugeait avoir assez payé de sa personne, notamment par de nombreuses années d'emprisonnement politique.

A la même époque, THIRIART se lie avec un groupe de jeunes cadres politiques venus de divers horizons, comprenant notamment José CUADRADO COSTA (de Valladolid) et Luc MICHEL, sur lesquels il exerce une influence certaine.

La rencontre de Jean THIRIART avec Luc MICHEL, en 1982, va exercer sur l'organisation politique animée par ce dernier une influence importante, qui conduira en juin 1984, à la création du PARTI COMMUNAUTAIRE NATIONAL-EUROPEEN (PCN). Depuis cette date Jean THIRIART était le conseiller politique écouté de cette formation, à qui il n'avait jamais ménagé ni son soutien matériel ni son aide morale et intellectuelle.

Jean THIRIART collaborait notamment à la presse du parti et à la revue CONSCIENCE EUROPEENNE depuis 1983.

Jusqu'à ses derniers jours une importante collaboration intellectuelle le liait à Luc MICHEL, Président du PCN, qui fut souvent son éditeur. Son dernier projet de travail doctrinal était d'ailleurs la rédaction de la nouvelle version du MANIFESTE A LA NATION EUROPEENNE, écrite en collaboration avec Luc MICHEL.

Jean THIRIART est l'auteur d'une importante oeuvre doctrinale, notamment au travers de plusieurs centaines d'articles idéologiques publiés entre 1960 et 1969 et entre 1982 et 1992. En 1964, il publiait en sept langues un livre fondamental "UN EMPIRE DE 400 MILLIONS D'HOMMES : L'EUROPE", où il esquisse sa théorie de l'unification de la Nation européenne au moyen d'un Parti transnational européen intégré, ce "parti historique" jouant le rôle d'un dynaste moderne. Ce concept est à rapprocher de celui du "Prince collectif", incarné dans le parti révolutionnaire et que développe le théoricien communiste italien Antonio GRAMSCI. En 1965, il édite également en sept langues européennes "LA GRANDE NATION, L'EUROPE UNITAIRE DE DUBLIN A BUCAREST", où il définit une doctrine socio-politique nouvelle, le "COMMUNAUTARISME NATIONAL- EUROPEEN". THIRIART présente alors le Communautarisme comme un "socialisme européen et élitiste". En 1983, il définira celui-ci comme un "communisme débarrassé de l'utopie marxiste".

Régulièrement étiqueté comme "fasciste brun ou rouge" par des journalistes mal informés ou mal intentionnés, THIRIART n'en publiera pas moins un article intitulé "l'Europe de Dublin à Bucarest" (en serbo-croate) dans la revue yougoslave MEDUNARODNA POLITIKA, publiée à Belgrade le 1er août 1966. Il rencontre également le premier ministre chinois ZHOU ENLAI à Bucarest, à l'initiative du Président CEAUCESCU, en 1966.

La pensée de Jean THIRIART a été influencée par le FICHTE des "Discours à la Nation Allemande" et de "l'Etat Commercial Fermé" (avant 1940, il a été un des proches collaborateurs du Docteur KESSEMAIER qui dirigeait le "FICHTEBUND" de Hambourg, une organisation issue du courant national-bolchéviste des années 20), le grand jacobin SIEYES (THIRIART se présentait volontiers comme un "jacobin de la grande Europe"), le philosophe espagnol José ORTEGA Y GASSET (à qui il a emprunté sa conception de la nation conçue comme une communauté de destin et non un héritage), le sociologue PARETO et, pour les techniques et l'idéologie du parti révolutionnaire, LENINE.

THIRIART peut être classé parmi les "néo-machiavéliens" politiques avec lesquels il partage pragmatisme et mépris des idéologies passionnelles.

Parmi les personnalités de premier plan que fréquenta THIRIART, on peut citer le Président Argentin Juan PERON (dont il fut un des intimes durant l'exil madrilène), le premier ministre chinois ZHOU ENLAI et le Président égyptien NASSER.

Plusieurs thèses universitaires ont été consacrées à THIRIART et à son action dans les années 60. La principale fut publiée en 1978 par Yannick SAUVEUR à l'université de Paris. Cette thèse s'intitule : JEAN THIRIART ET LE NATIONAL-COMMUNAUTARISME EUROPEEN.

De nombreux livres ont été consacrés à Jean THIRIART, souvent cité à tort et à travers. Parmi les plus sérieux, on peut citer LES ENNEMIS DU SYSTEME de Christophe BOURSEILLER et les études doctrinales et historiques de Luc MICHEL, LE PARTI HISTORIQUE REVOLUTIONNAIRE et DE JEUNE EUROPE AUX BRIGADES ROUGES (Ed.Machiavel).

A partir de 1984, Jean THIRIART a accordé la primeur de l'édition de ses travaux aux "Editions MACHIAVEL" (la maison d'édition du PCN) qui ont procédé à la réédition de tous ses ouvrages des années 60, des thèses qui lui ont été consacrées, ainsi qu'à l'édition de nombreuses nouveautés en huit langues européennes.

Durant ces dernières années, Jean THIRIART, outre de nombreuses interviews, notamment accordées à la BBC et à plusieurs chaînes de télévision américaines, consacrait une importante activité à l'édition d'articles et de brochures idéologiques. On peut citer notamment LE SOCIALISME COMMUNAUTAIRE (écrit en commun avec Luc MICHEL) et L'EMPIRE EURO-SOVIETIQUE (ouvrage resté inédit en raison de la brusque accélération de l'actualité et de l'effondrement de l'URSS). Jean THIRIART incarnait la première génération du Communautarisme national-européen. De ses travaux est née la seconde génération SOCIALISTE et COMMUNAUTARISTE, rassemblée autour du PARTI COMMUNAUTAIRE NATIONAL-EUROPEEN (PCN) et des revues CONSCIENCE EUROPEENNE et NATION-EUROPE.

Bien que retiré de la politique militante active, notamment suite à des déceptions humaines trop nombreuses lors de l'aventure de JEUNE EUROPE, THIRIART n'hésitait pas à payer de sa personne lorsqu'il le fallait.

Il aida notamment le PCN lors de sa première campagne électorale nationale en 1985, organisant notamment les formalités administratives du dépôt des listes du Parti à Bruxelles.

En 1987, il participa à plusieurs réunions organisées à Paris par Luc MICHEL et la revue CONSCIENCE EUROPEENNE, ainsi qu'à une conférence à Marseille réunissant l'équipe de la revue LE PARTISAN EUROPEEN, Yannick SAUVEUR et Luc MICHEL.

Ces dernières années, l'influence du Communautarisme national-européen, très isolé au début des années 80, n'a fait que croître au sein de l'opposition nationale-révolutionnaire et nationale-communiste en Europe.

Le SOCIALISME COMMUNAUTAIRE, a aussi ses entrées et une écoute favorable auprès des instances du Parti BAA'TH Irakien et de la GRANDE JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE POPULAIRE SOCIALISTE; ainsi qu'avec les représentants pour l'Europe et au Japon, de la REPUBLIQUE POPULAIRE DEMOCRATIQUE DE COREE.

Au registre des contacts internationaux, Jean THIRIART avait conduit en août 1992 en Russie, une délégation franco-belge, représentant l'opposition nationale-communiste et socialiste communautaire, y avait développé de nombreux contacts avec l'opposition communiste et nationale-communiste Russe, et avait servi de conseiller écouté lors des travaux qui ont conduit à la création du FRONT DU SALUT NATIONAL, plate-forme commune de l'opposition nationale patriotique en Russie.

Au cours de ce voyage d'une dizaine de jours, de nombreux entretiens et des contacts très utiles ont été noués avec les principaux dirigeants des forces patriotiques d'opposition russes. De nombreux entretiens ont eu lieu notamment avec le directeur de l'hebdomadaire DYENN, Alexandre PROKHANOV, et avec Igor LIGATCHEV, celui-ci étant l'ex-Chef du secrétariat du Comité Central du PCUS, l'ancien n°2 dans la hiérarchie de l'Etat soviétique. Une conférence de presse a réuni ainsi le Colonel ALKSNIS (Président du groupe parlementaire SOYOUZ au sein du soviet suprême) et Jean THIRIART. La télévision russe et le grand quotidien KOMSOMOLSKAIA (diffusion :16 millions d'exemplaires) ont rendu compte de cette réunion.

Le 20 août, de longues discussions se sont déroulées au siège du quotidien SOVIETSKAIA ROSSYA (diffusion à 1 million d'exemplaires) avec Valentin TCHIKINE, Edouard VOLODINE et Guenadi ZOUGANOV (numéro 1 du PCFR et alors, président et organisateur principal du "Conseil des Forces Patriotiques", qui a lancé l'impulsion qui a donné naissance au FRONT DU SALUT NATIONAL). Diverses rencontres ont également eu lieu avec notamment les responsables du COMITE ANTI-SIONISTE de Russie et des dirigeants progressistes lettons. La délégation franco-belge a également été reçue à la "Maison Blanche" de Moscou et y a rencontré plusieurs députés du Soviet suprême et du Parlement russe, et en particulier Mr. Sergueï BABOURINE, président de l'opposition parlementaire unie.

A l'issue de cette longue visite à Moscou, différentes dispositions ont été prises en vue de la constitution de structures permanentes de contact et d'échanges d'informations.

Le succès du voyage à Moscou de la délégation que conduisait Jean THIRIART souligne la pénétration des idées communautaristes et nationale-européennes au sein de l'opposition patriotique russe. De nombreux leaders de cette opposition se rallient de plus en plus aux conceptions politiques, économiques et géopolitiques du "SOCIALISME COMMUNAUTAIRE". L'exemple le plus édifiant, est celui du PARTI COMMUNISTE DE LA FEDERATION DE RUSSIE (PCFR) de notre ami "Guenadi ZOUGANOV"... Ils en arrivent à la nécessaire intégration de la Russie dans une Europe unifiée et libérée de l'impérialisme américano-sioniste.

Révélateur, l'intérêt porté par Igor LIGATCHEV aux théories du SOCIALISME COMMUNAUTAIRE, cette doctrine alternative et sociale (l'ouvrage de Luc MICHEL et Yannick SAUVEUR, ESQUISSE DU COMMUNAUTARISME, a été publié à Moscou).

A la veille de son décès, Jean THIRIART préparait avec Luc MICHEL, la sortie d'une nouvelle version du MANIFESTE A LA NATION-EUROPE (il en avait écrit les deux premières dans les années 60, Luc MICHEL les deux secondes dans les années 80) et avait confirmé sa participation à la nouvelle équipe rédactionnelle de la revue "CONSCIENCE EUROPEENNE"...

Jean THIRIART s'est éteint le 23 Novembre 1992, à l'âge de 70 ans. Ses idées sont plus vivantes que jamais !!!

http://www.pcn-ncp.com/itineraire.htm

Spiegelgefechte

Wer nicht das Sprachrohr der Macht sein will, der darf auch nicht das Bild der Macht übernehmen, das diese von sich selbst entwirft und anderen aufzwingt.

Panajotis Kondylis, Das Politische im 20. Jahrhundert. Von den Utopien zur Globalisierung, Heidelberg 2001 (Manutius Verlag)

Königslutter





Am Kaiserdom.



An St. Sebastian und Fabian.

Friday, November 19, 2010

Abecedarium des Menschenfreundes

- absurd / Aufstand / aufstehen / ausgrenzen;
- beleidigt / beleidigend / Bürger / bunt;
- Demokraten / demokratisch / diskriminieren / distanzieren;
- Einstellung / Eklat / Empörung / Engagement;
- fischen / fortschrittlich / Freiheit;
- Gedankengut / Gesicht / Gewalt / Gleichheit;
- heterogen;
- Integration;
- Journalist;
- Kiez / krude;
- leugnen / liberal;
- Meinung / Mensch / menschenfeindlich / Migrant / Mitte;
- Nazis / Nazismus / Neonazis;
- offene Gesellschaft / Opfer;
- Parole / populistisch;
- Rassismus / rechter Rand / relativieren / Respekt;
- selbsternannt / sensibilisieren;
- Toleranz;
- umstritten / Umtriebe / unfassbar / unterschwellig;
- verharmlosen / verletzend / Vielfalt;
- weltoffen / Werte / Wirbel / wirr;
- Zivilcourage / Zivilgesellschaft / zündeln.

Thursday, November 18, 2010

Dämmerschein

Prometheus.

Wie der süsse Dämmerschein
Der weggeschiednen Sonne
Dort heraufschwimmt
Vom finstern Kaukasus
Und meine Seel umgibt mit Wonneruh,
Abwesend auch mir immer gegenwärtig,
So haben meine Kräfte sich entwickelt
Mit jedem Atemzug aus deiner Himmelsluft.
Und welch ein Recht
Ergeizen sich die stolzen Bewohner des Olympus
Auf meine Kräfte?
Sie sind m e i n, und mein ist ihr Gebrauch.
Nicht einen Fusstritt
Für den obersten der Götter mehr!

J. W. Goethe, Prometheus. Dramatisches Fragment, 1773.

Tuesday, November 16, 2010

Verknüpfungen

Es zeigt sich - gerade auch in der Geschichte des deutschen Volkes, dass die geistigen Verbindungsfäden zur Landschaft nicht immer nur zum eigenen bewohnten Raum führen, sondern in manchen Epochen Verknüpfungen zu fremden Landschaften herstellen, die schwerwiegende politische Auswirkungen haben. Ausserhalb des eigenen Volksraumes liegende fremde Länder hatten eine so starke Bedeutung, dass sie die politischen Wege der Staatsführung bestimmten. Die deutsche Kaiserpolitik des Mittelalters richtete sich nicht aus wirtschaftlichen Motiven nach Italien, sondern weil auf dem italischen Boden die Idee des Imperiums entstanden war und man glaubte, dass man die Idee des "Reiches" erst dann erfüllt haben würde, wenn man auch den Boden, auf dem sie sich als römische Weltmacht einmal verwirklichte, selbst im Besitz haben würde. Gleichzeitig wurde dieses Rom auch der Mittelpunkt der christlichen Welt, und da das Reich nur als ein "heiliges", getragen von der christlichen Mission denkbar war, so war die Einbeziehung der kirchlichen Metropole in das Reich auch von dieser Seite her das Ziel vieler politischer Aktionen durch Jahrhunderte. Ais dem Kräften des christlichen Glaubens heraus war es möglich, dass wiederholt Ritterheere des Abendlandes Kreuzzüge unternahmen, um das Land zurückzuerobern, in dem der Gründer der Religion gelebt hatte. Fern vom eignen völkischen Landgebiet, im Morgenlande, vom fremden Menschen bewohnt und wirtschaftlich ohne Bedeutung - war es doch "heiliges Land", weil in ihm der Glaube entstanden war, der sich dann in alle Welt hinaus verbreitet hatte. Der innere Besitz seines Ursprunglandes wurde gefordert. Wenn auch noch andere Motive dabei wirksam waren, so ist doch nicht zu leugnen, dass hier eine von geistlichen Kräften des Glaubens getragene Verbundenheit mit einem völkisch fremden Lande vorhanden war, eine Bindung, die zu bedeutungsvollen politischen Bewegungen führte. Es wurden Heereszüge unternommen, bei denen einmal ein Kaiser sein Leben verlor, wärend sein Herzog einer heimatlichen Raumpolitik diente.

Wolfgang Scheibe, Formkräfte der Lanschaft, Kurt Vowinckel, Heidelberg und Berlin 1936 (Schriften zur Geopolitik. 13)

Monday, November 15, 2010

Die Leitlinien unserer Politik

Es wäre immer noch möglich, dass die Deutschen aus ihrem alten Schimpfnamen sich nachträglich einen Ehrennamen machten, indem sie das erste unchristliche Volk Europas würde.

Friedrich Nietzsche, Fröhliche Wissenschaft III. 146 (1887).

Aber auch das Christentum kommt nicht zu kurz, denn es bestimmt die "Leitlinien unserer Politik", wie Merkel sagt. "Es ist ja nicht so, dass wir ein Zuviel an Islam haben, wir haben ein Zuwenig an Christentum", schickt sie hinterher. Die Deutschen sollten sich doch wieder mehr auf ihre Religion besinnen.

http://www.zeit.de/politik/deutschland/2010-11/merkel-wahl-parteitag-karlsruhe?page=2